La rose délicate de tes paupières
Donne-moi ta main si gracile,
pose-la sur ma poitrine,
et recueille la clameur de mon cœur
qui erre par-delà les bocages du Maine,
au loin, les matines épèlent
la rose délicate de tes paupières.
Suis-moi dans ces taillis et
laisse-moi ôter tes vêtements,
j’embrasse déjà les rimes de tes lèvres,
la fraîcheur de ta chevelure d’ébène,
chaque sépale de ton corps
si mince et si féerique.
Le soleil déploie ses rayons
sur la voilette des sources,
saisissons
la lyre de l’instant présent,
vois,
j’abandonne ma robe de lamé,
et je glorifie
le miracle de tes nymphes.
Allongeons-nous
sur la chair des mousses,
seins contre seins,
jambes contre jambes,
les rossignols tout à l’heure
graveront les sceaux de nos cyprines
parmi
nos cris de liesse,
je t’offrirai alors, en gage de tribut,
le lys de ta féminité que nous irons planter demain
au mât des magnificences,
car tu es ma Dame de douceur !
Sophie Rivière
Donne-moi ta main si gracile,
pose-la sur ma poitrine,
et recueille la clameur de mon cœur
qui erre par-delà les bocages du Maine,
au loin, les matines épèlent
la rose délicate de tes paupières.
Suis-moi dans ces taillis et
laisse-moi ôter tes vêtements,
j’embrasse déjà les rimes de tes lèvres,
la fraîcheur de ta chevelure d’ébène,
chaque sépale de ton corps
si mince et si féerique.
Le soleil déploie ses rayons
sur la voilette des sources,
saisissons
la lyre de l’instant présent,
vois,
j’abandonne ma robe de lamé,
et je glorifie
le miracle de tes nymphes.
Allongeons-nous
sur la chair des mousses,
seins contre seins,
jambes contre jambes,
les rossignols tout à l’heure
graveront les sceaux de nos cyprines
parmi
nos cris de liesse,
je t’offrirai alors, en gage de tribut,
le lys de ta féminité que nous irons planter demain
au mât des magnificences,
car tu es ma Dame de douceur !
Sophie Rivière
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